Enfin, le genre de morceaux qu'on utilise dans les plats canailles...parce que le Veau Marengo est un plat canaille, dixit la Fureur des vivres...alors que je pensais que c'était plutôt "chicos"....
Et puis, un matin, j'ai pris le train avec Gracianne et arrivée à Saint-Lazare, évidemment, j'avais envie d'essayer son veau Marengo...
Et puis, un jour, j'ai pris l'avion et un soir , ma copine Catherine avait préparé... un veau Marengo... Une pure merveille légère, parfumée avec des girolles de Sologne...
Un truc...époustouflant. Et surtout débordant de chaleur et d'affection.
Un plat qu'on a envie de faire pour ses amis.
Alors je me suis lancée... M'inspirant fortement de la recette de Gracianne, et gardant le souvenir de celui de Catherine ... Jai lu aussi l'histoire de ce plat. La bataille gagnée par Bonaparte, son cuisinier qui lui prépare un plat avec ce qu'il a sous la main tant ils sont restés embourbés un bail dans le Piémont. Il avait trouvé du poulet , écrevisses (faut le faire sur un champ de bataille!!!) et des tomates. Et puis finalement, on a laissé tombé les écrevisses, remplacé le poulet par du veau... Les italiens ont gardé le poulet.. Ca tombe bien on est de l'autre côté des Alpes, parce que, franchement, le poulet de la victoire...
J'aurais pas osé!!
Veau Marengo
(J'ai pris les morceaux que je trouvais, on est en Martinique....pas rue des Martyrs...)
1kg de morceaux de veau pour blanquette
500g de morceaux pour osso bucco
2 gros oignons
3 gousses d'ail
3 tomates pelées + 1 petite boîte de tomates concassées car elles étaient pas terribles mes tomates...
1 bouteille de vin blanc sec
2 c à café de sucre de canne
1 c à soupe de maïzena
400 de champignons de Paris frais
Herbes (Persil, Céléri)
Thym et Laurier
Sel, poivre
A faire la veille.
J'ai suivi la méthode de Gracianne à peu de choses près.
Ma touche perso : je rajoute toujours un peu de sucre pour adoucir l'acidité des tomates. Et je donne 10 secondes de bouillons au vin blanc pour la même raison.
J'ai pris de la maïzena car le veau de Catherine avait une sauce si légère..que je me demande même si elle a mis de la farine...
Pas eu le temps de la joindre elle est toujours par monts et par vaux.(Oui celle là , j'ose...)
Je l'ai oublié toute la soirée sur la coin du feu et réchauffé le lendemain, une heure avant de servir...avec des pommes de terres cuites au four et une purée de céléri.
Avec tout ça, j'ai même pas pensé à faire des photos
(Je crois que c'est bon signe, nan?!)...
Il y avait juste un tout petit reste, le lendemain....
LN m'a dit avoir aimé.... Je sais que je n'ai pas retrouvé tous les parfums de celui de Catherine ni l'incroyable fondant de la viande mais c'était, quand même, pas mal du tout.(Je crois que c'est bon signe, nan?!)...
Il y avait juste un tout petit reste, le lendemain....
3 comments:
merci, tu me fais tres plaisir :) J'aime quand les recettes voyagent.
Apres tant d'heures de cuisson, il etait encore dur le veau? tu vois, c'est pour ca que je prends du flanchet et du tendron, avec les morceaux a blanquette, ca m'est deja arrive de rater mon coup, ils restent durs. Dans ce cas la, une seule solution, passer le ragout a la cocotte minute pendant 30 minutes. Ca marche.
Ben zut alors ...Bon il faut réessayer ....biz
Ah le bonheur qu'on a à déguster ces bons plats réchauffés! Il a l'air sublime ce veau.
La semaine dernière, j'ai fait un bourguignon qui était un peu couci couça le premier soir et le lendemain, il était vraiment exquis.
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