Friday, December 31, 2010

Thursday, December 30, 2010

Ils voulaient juste des pâtes

Il y eut l'étonnement d'un gravlax de saumon, le ravissement de magrets dans un confit d'échalions et d'autres aventures encore. Puis un matin d'un sourire désarmant, ils demandèrent s'ils pourraient déjeuner d'un plat de pâtes. Ces festivités lassaient même les plus gourmets. Elle n'avait pas beaucoup de temps mais à condition qu'elles soient chinoises ou japonaises, ça paraissait possible.



A son avis, les sobas conviendraient mieux à la sauce préparée le matin... Déjà, les sourires disparaissaient. Décidemment cette femme avait un humour détestable. Elle en convenait mais il pouvaient constater... Point de penne, de coquillettes. Spaghetti, linguine disparus...

Peut-être quelques lasagnes.... Vraiment à cette heure, inenvisageable et puis tout ça l'agaçait . Elle trouvait qu'il y avait comme un rien de mauvaise foi à mépriser les sobas et se régaler de galettes de blé noir...
Le coup porta . Elle semblait inflexible. Elle était surtout pressée. Et puis elle aimait bien que son monde soit content. Elle bricola les lasagnes les laissant se débrouiller avec la cuisson. Elle ne dit pas de penser à prendre des photos. Il serait toujours tant plus tard si toutefois c'était bon. Ca devait l'être.

Elle avait trouvé la sauce sur un blog irlandais, the Good Mood Food blog. Une tête d'ail, des tomates cerises rôties au four, écrasées. Simple et fondant.
La recette est ici.



Brièvement, on tranche la tête d'ail pour exposer les gousses. On place l'ail dans un plat allant au four (lèche-frites par exemple), entouré de tomates cerises (1 panier) coupées
par moitié et d'un oignon rouge émincé. On passe au pinceau un mélange d'1 cà soupe de vinaigre balsamique et 3 c à soupe d'huile d'olive. Parsemer de sel, de poivre noir et enfourner à 200°C pour 30 à 35 mn , le temps que les tomates réduisent de moitié.

Pendant ce temps, Donal Skehan fait cuire des penne (de blé complet)... Elle, elle aurait mis des sobas, n'était l'obscurantisme de ces guerriers plus huns que samouraïs.


A la sortie du four, il y a juste à prélever les gousses d'ail de leur enveloppe et écraser le tout à la fourchette.

A mélanger aux pâtes que l'on sert en bol. Un slurp d'huile d'olive et une neige de parmesan.

Chez elle, on précuit 8 feuilles de lasagne (car l'ensemble risquait de manquer de moelleux)
Un peu d'huile d'olive dans le moule carré, deux feuilles côte à côte tapissant parfaitement le fond. En alternance avec la sauce jusqu'à épuisement des réserves. Elle termina en nappant d'un peu de crème fraîche mélangée à un râpé de tomme de chèvre.

Elle pensa qu'il resterait une part à photographier juste avant la tombée de la nuit mais ils s'étaient partagés le territoire

Ils l'avaient échappé belle.

Monday, December 27, 2010

On aurait eu des trompettes de la mort...

"Ça aurait été le top" dit-elle en refermant les bocaux. Le reste, cuire, stériliser...Une évidence. Pas la peine de s'attarder la-dessus. Elle avait d'autres sujets en tête... Le massepain qu'était pas terrible. Ce chocolat praliné aussi... Le nougat, par contre... Rien à dire parfait.
En Décembre, dans la cuisine du morne, il se passait chaque jour quelque chose. Les affaires avançaient bien. Sauf pour le plat principal. On attendrait les garçons. Comme d'habitude, les enfants décideraient.
J'avais loupé deux épisodes mais je savais déjà...On proposerait un canard à l'orange et les garçons diraient qu'ils préféraient un jambon. Et on ferait un jambon parce que Noël c'était pour eux.. Encore plus depuis qu'ils étaient partis... Pour une fois qu'ils pouvaient revenir, l'esprit libre. De vraies vacances.
La nouveauté, c'était la terrine de canard. Je ne la connaissais pas encore. Mais j'en avais beaucoup entendu parlé. Un délice, d'autant plus délice que rien à faire ou si peu.
A ma portée! Alors ça m'a pris, j'ai décidé d'en faire, d'en offrir et voilà qu'elle me plantait là avec ma cocotte et mes bocaux.


Moi qui n'avais jamais rien stérilisé à part mes pinces à clamper, j'ai dû l'appeler plus d'une fois pour savoir si tout était bien normal sur le champ de bataille... Les odeurs de canard dans la vapeur, les parois de verre plus très claires...


Oserais-je en offrir? Il fallait que je sache. J'ai attendu quelques jours (un minimum quand même) et puis j'ai ouvert un bocal. Bien hermétique, pas facile à ouvrir... Plutôt bon signe, je crois. Ca sentait bon.. Bien aussi. Et c'était vraiment bon.
Une terrine pas trop grasse, peut-être un peu trop salée.



Terrine de canard
que si tu as des trompettes de la mort, ce serait une vraie tuerie
4 magrets de canard
une cuisse de canard (si on aime pas trop sec)
500g de poitrine fraîche de porc (bien grasse)
500g de veau, genre morceaux pour blanquette
Poivre vert (1 petit bocal)
Trompettes de la mort, le top..
à défaut,des olives
Quelques brins de cives
Persil plat
4 gousses d'ail
Thym
Sel
1 oeuf pour lier

Nettoyer les bocaux, les caoutchoucs. Laisser sécher
Dégraisser les magrets.
Désosser la cuisse, éventuellement.
Conserver les peaux.
Hacher toutes les viandes. Ajouter cives, ail, herbes. Assaisonner. Lier avec l'oeuf. Remplir les bocaux en tassant bien. Faire chauffer les peaux pour récupérer la graisse. Répartir dans chaque terrine.
Fermer en ayant soin de vérifier que les caoutchoucs soient bien propres et secs.
Stériliser à la cocotte minute pendant 1h1/2.


Le pain était maison aussi... Une farine bio multi-céréales. Les indications mentionnées sur le paquet.


Depuis les garçons sont arrivés... Ils ont voulu un jambon...
C'était presque tout comme je vous l'avais déjà dit.

Un peu moins de feux d'artifices. Les enfants ont grandi. Ils ont trouvé que la magie était vendue bien chère cette année. Je crois que les dernières fusées sont parties . On attendra la relève.
Depuis aussi, on a reçu les précieux champignons. Je retourne sur le morne et je vous dirais.




Wednesday, December 22, 2010

Tsukiji

Allons au marché.


Partir tôt, juste un café, et espérer pouvoir assister à la criée.


Surtout la vente aux enchères des thons rouges.


Après , on ira dans une des échoppes attenantes, manger des sushis ultra-frais pour le petit déjeuner...

Je m'en réjouis d'avance.

Ce qui suit en fera réagir plus d'un.... par envie, dégoût ou colère. J'en suis désolée. J'aimerais tellement y retourner, comprendre un peu mieux.


J'en garde des sensations mêlées. Une frénésie intense, un bruit inimaginable et forcément incompréhensible. Un certain agacement palpable et non dit de ces marchands en plein travail. Canaliser ses touristes, un brin voyeurs, indisciplinés qui pourraient par des gestes inconsidérés entraver les affaires.

Au Japon, on aime le thon. On cherche le meilleur toujours. Il en faut beaucoup aussi.

On va le chercher loin parce qu'il est de plus en plus rare en mer du Japon.
On s'arrange avec les petits pays de la Caraïbe, les pays d'Afrique quand il est question de voter les quotas. Saba 1 voix, USA 1 voix.

Les japonais ont toujours mangé du thon, le maguro. D'abord cuit quand il remplaçait la viande puis à partir de l'époque Edo, cru en sashimis. Ils ont chercher les meilleurs qualités.
L'akami, partie supérieure du poisson, très recherchée est désormais moins prisée que le toro, plus gras. On distingue même deux sortes de chairs dans cette partie ventrale du poisson : le chu-toro, moyennement gras et l'o-toro, très gras.
C'est difficile d'imaginer qu'ils puissent s'en passer. Ils ne sont d'ailleurs peut-être pas convaincus que leurs enfants, leurs petits-enfants pourraient un jour en manquer.

On peut lire un article très intéressant sur le site "Rue89". Un scientifique et un militant Greenpeace s'y expriment sur les quotas, les différentes espèces, les perspectives.
http://www.rue89.com/planete89/2010/02/10/non-le-thon-rouge-nest-pas-le-panda-des-mers-137658



En fait, ça m' a un peu, beaucoup embrouillée... Je croyais que les méchants, c'étaient les japonais. Qu'ils allaient vider l'océan. Mais ça n'a pas l'air si sûr que ça... Je me disais aussi.
Quant à nous, occidentaux, pas la peine de se faire seppuku à chaque fois qu'on regarde un thon d'un peu trop près. C'est pas parce qu'il est rouge qu'il est menacé... Et même que parfois, il est rouge mais ce n'est pas du thon rouge, juste du thon à chair rouge .... Tropical ou je ne sais quoi.....
D'ailleurs celui que j'ai préparé la dernière fois je suis sûre qu'il était tropical. Le pêcheur était là, un peu avant la nuit, sous l'abri-bus. La mer et sa yole pas loin derrière.
On va faire comme si c'était un maguro parce qu'il était bien rouge, très beau, à la chair à la fois consistante et moelleuse.


Maguru butsu
Thon cru mariné en dés
400g de thon très frais( akami de préférence)
1 botte de cresson (remplacée ici par despousses de betterave)
4 c à café de pâte wasabi en tube ou 1 c à café de wasabi en poudre mélangée à 2 cà café d'eau
4 c à café de shoyu
4 tiges de ciboules (cives) finement hachées
4 feuilles de shiso ciselées
Gingembre râpé
Préparer la pâte wasabi et la mélanger au shoyu 5 à 10mn avant
de servir. Couper le thon en dés. Laisser mariner 5 mn avec les cives hachées. Répartir dans les assiettes avec les pousses, quelques lamelles de shiso et un peu de gingembre râpé.


Parfois il m'arrive de mêler des lamelles de ramboutan (une sorte de litchi à l'écorce chevelue et rouge).

J'aime assez l'association fruit-akami. Des fruits assez fermes comme la pomme, le nachi. En ce sens, préférez le ramboutan au litchi, trop mou.


Tuesday, December 21, 2010

Les huns, le gigot et le frigo

J'adore le RDV qui te tombe dessus le soir, plutôt tard.... pour le lendemain, plutôt tard, plutôt loin, plutôt incontournable, plutôt... ( Je me comprends).
Surtout quand t'as prévu un gigot pour nourrir la bande de huns qui campent devant le frigo. Le gigot, t'aimerais le faire comme ce jeune irlandais. Un peu moins cuit, peut-être avec beaucoup d'ail et du romarin plein partout.(Je parle du gigot..). Encore faudrait-il être là... Le gigot attendra.
Surtout quand tout est calé pour ne pas retourner faire des courses. J'aime pas faire les courses en ce moment. Du monde partout.. Pas moyen de trouver des produits simples, bons et pas trop chers. Accueillie par des montagnes de boites de chocolat, tu perds 3 heures pour trouver un cacao correct et un pot de crème fraîche avec du gras dedans..(Comment ça, je vais faire des truffes?)
Ils pourraient ne pas avoir faim, ils ont vidé le frigo... Si, ils auront faim.
Ok... Une cuisse de canard pour combien deux, trois, quatre...
Même pas peur... Des frigos vides, des étals vides, on en a connus. Il n'y a pas si longtemps...
On va faire des empanadas. Fourrés au canard... Festifs. Et c'est l'Ecureuil qui s'y colle. Il sait faire.

Empanadas
Pour 6 chaussons
1 cuisse de canard confit
1 banane plantain mûre
1/2 oignon jaune
1 gousse d'ail
Bois d'Inde
Poivre
1 pâte brisée maison
1 blanc d'oeuf

Pour la pâte maison Ici ou
Dans une poêle faire revenir l'oignon émincé dans un peu de graisse de canard, ajouter la chair du canard, l'ail, les épices puis la banane coupée en rondelles fines. Laisser fondre en surveillant durant 10 à 15 mn. Laisser refroidir avant de préparer les chaussons.

Etaler la pâte sur 3mm d'épaisseur et prélever des cercles de 12 cm de diamètre. Garnir de farce la moitié de chaque cercle, humidifier les bords puis rabattre la pâte sur la viande en pressant bien sur les bords. Badigeonner avec le blanc d'oeuf puis écraser les bords avec une fourchette pour faire un joli rebord.
Enfourner pour 20 à 25 mn à 180/200°C (selon le four).



L'Ecureuil préfère ceux à la viande, la farce imprégnant plus la pâte.
Laisser un peu de graisse de canard et bien écraser la banane.



Monday, December 20, 2010

Scènes de vie privée

-C'est quoi le truc dans le fridge?(L'Ours)
-Laisse, c'est pour demain
J'ai une manière très personnelle de répondre aux questions.
-Oh! T'as acheté un poulet boucané? (L'Ecureuil)
-Nan! C'est une recette de poulet que j'ai prise sur un blog. C'est pour demain.
J'insiste.
-Ah...ou Oh... (C'est selon- Dépité en tout cas). On pourrait acheter un poulet boucané. (L'Ecureuil têtu)
Le lendemain , les mêmes. A croire qu'en vacances, ils passent leur temps dans le frigo.
-Et, ton poulet, c'est quoi exactement? (L'Ours inquiet)
-Chicken wings marinés genre fast-food et des pilons aussi.
-Comment on dit pilons en anglais? (L'Ecureuil curieux)
-Drumsticks, il me semble.
-Drumsticks c'est baguette de tambours. (L'Ours sûr de lui)
-Ben, n'empêche que...
-Ouais, ben ton truc , j'espère que ça sera meilleur que la banane glacée! (l'Ours pas content)
-Oueps, je sais , c'était pas terrible. Pourtant avec des fruits rouges, c'était vraiment bon.
-Attends, tu mets des figues pommes au congélo, tu crois quoi....(L'Ours extrême)
-La fille avait l'air sûr d'elle. Probable qu'avec les bananes de là-bas, ça fait pas de différence.
-C'est sûr! Les bananes en France, elles n'ont aucun goût. (L'Ours voyageur).
Plus tard dans la journée, je déroule le film plastique et c'est parti pour 1h15 au four.
-On attend Papa? (L'Ecureuil affamé)
-Nan! L'avion aura du retard à cause de la neige.
-On mange quoi avec? (En choeur,inquiets)
-Potatoes aux épices cajun
-Cool.. (En choeur, rassurés)
L'heure de vérité... L'Ecureuil attaque par un pilon. (A priori, la tribu préfère les pilons).
-Mouem! Ca ressemble à la dinde qu'on mange en Floride. Je vois pas de différence. (L'Ecureuil qui voyage aussi)
-Et les wings?
-Attends, c'est trop bon. Nul ce mec. (L'Ours assez radical avec son frère)
-Ouais, les wings, c'est top. Mieux que les pilons. (L'Ecureuil pacifique)
-Euh! Faudrait en laisser un peu à Papa.
-Tu crois? Il arrive à minuit. Il aura mangé dans l'avion. (En choeur, sans pitié)
J'ai sauvé 2 morceaux et quelques potatoes.


Roasted Chicken Drumsticks and Wings
Pour 2 affamés, il y avait une dizaine de wings et 6 pilons. Faites le compte.
Mélanger 4 c à soupe d'huile d'olive,1 c à soupe bombée de moutarde forte, 1 c à soupe bombée de Ketchup, Paprika, Piment de la Jamaïque, Piment d'Espelette. Filmer. Laisser mariner 24h au frigo.
Faire cuire 1h15 à 180°C. Retourner plusieurs fois. Un coup de grill si besoin à la fin.
Merci Gracianne. (T'avais raison, pour les pilons on prendra une autre marinade)


Spicy Potatoes
Brosser, laver les PdT
Faire cuire à four chaud les pommes de terre pendant 1h.
Laisser refroidir. Couper en 4 dans le sens de la longueur. Mélanger aux épices cajun.
Faire griller dans l'huile d'olive.

Heureusement qu'il a neigé, il n'y en aurait pas eu assez.




Thursday, December 16, 2010

Irish days

Hier, j'ai acheté un aspirateur. Ce qui, je le conçois, n'intéresse personne mais c'est comme ça.
Je ne peux pas passer mon temps dans les jardins.

Un aspi sans sac, un peu plus sophistiqué que le précédent qui avait une fâcheuse tendance à rejeter la poussière.... dans l'air.
Fourni donc avec un pavé à lire. Ce que je fais rarement mais là, bon, je sais pas. Peut-être à cause de mon Tendre, qui me fait flipper sur les particules en suspension, les micro-pollutions... Bref, je me tape le pavé, histoire de savoir comment ne pas me polluer le poumon.
D'abord, un résumé en 25 petits crobards sans paroles. Edifiant. J'aime assez celui où l'on voit un pied chaussé d'un escarpin démarrer l'aspi....
Et puis, il y a la phase démontage-nettoyage des filtres. En gros ça prend 48h... 2 types de filtres à laver et laisser sécher...au grand air et au soleil , à chaque fois 24h...
A faire tous les mois ;-))) Ca laisse songeur...
J'aime aussi les mises en garde.
"Cet appareil n'est pas prévu pour être utilisé par des personnes dénuées d'expérience ou de connaissances...". Ils disent aussi qu'il ne faut pas déplacer son aspi en tirant sur le tuyau.
Je lis ça. Je m'égare.
Elle doit pas le savoir, cette fille-là. Sinon, elle se baladerait pas dans les rues de Dublin en trainant son aspi. C'est à cause du gars qui chantait dans la rue la veille, des ballades un peu tristes. Dans la journée il aide son père à réparer les aspis. Il a dit qu'il pourrait essayer. Ca l'arrange, la fille. Elle n'est pas d'ici, jobbe par-ci par -là, a sa fille et sa mère à nourrir. De temps en temps, elle joue du piano, dans la boutique d'instruments. Le gars , ça lui plaît. On voit bien qu'ils pourraient s'aimer ces deux-là mais comme on est à Dublin, pas L.A, ça ne se fera pas. Ils vont juste continuer à faire de la musique, encore plus de musique.
Et même une petite ritournelle, en forme de blague où il serait question d'un gars, d'une fille, d'un aspi.


Once, une balade irlandaise avec le leader des Frames et sa musique....

Lâcher l'aspi, écouter Glen Hansard et savourer un petit carré fondant à l'ananas.
Ceux faits pour l'Irish Monday de l'Ecureuil.
Le temps file. Déjà son tour et celui de son groupe de vendre des gâteaux pour partir en Irlande.


Carrés à l'Ananas
Une base de gâteau au yaourt, de la poudre d'amandes, un ananas frais, du sucre de canne, du rhum vanillé maison
Préparer une pâte avec 1 pot de yaourt, 1 pot de sucre de canne, 1/2 pot d'huile neutre, 2 pots de farine blanche ordinaire, 1/2 sachet de poudre à lever et 3 oeufs.
Ajouter à cette pâte environ 50g de poudre d'amandes et un slurp de vanille (enfin de rhum)
Couper l'ananas en morceaux et mixer. Ajouter à la pâte environ 1/3 de la purée obtenue.
Verser dans un moule rectangulaire ou carré.
Laisser cuire 30mn à 180°C
Pendant ce temps, faire compôter le reste de l'ananas avec du sucre de canne et mixer.
Au bout de 30mn, sortir le gâteau et étendre la compote d'ananas.
Achever la cuisson pendant 15mn. Sortir le gâteau de suite. Passer du rhum vanillé au pinceau.
Laisser refroidir. Découper en carrés.

Let's go to Ireland



Sunday, December 12, 2010

Onion Day

Quand j'étais jeune, jolie, fauchée aussi souvent, sans enfant et parfois sans amant, je m'arrêtais en rentrant, tard (la bonne excuse...) au BK du coin . Quelle horreur!!!!
Je ne trouve pas, c'était pas si mauvais. Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre.
En fait ce que j'aimais surtout c'était les onions rings. Délicieusement sucrés sous une pâte bien croustillante à dipper dans une sauce tartare..Yummy.... Mieux valait être sans amant ces soirs-là, juste en tête à tête avec son Harrison. Nan! Pas Georges. Nettement moins chantant et en 2 volumes.
Et puis un jour ça s'est arrêté. Les Bk ont disparu. Envolés mes onions rings... retrouvés de temps à autre dans mes pays préférés.
Vous savez qu'il y a des pays où l'on peut demander des onions rings ailleurs que dans un fast food..... Il y a même des pays où les gens font leurs onions rings eux-mêmes, dans leur cuisine.
Jasmine par exemple. Enfin elle dit que ce sont plutôt des beignets d'oignons. Parce que sa pâte était épaisse. A la lire, j'ai pensé à une tempura. La bière que j'imaginais glacée, sûrement. Sauf que dans la tempura c'est de l'eau, on est d'accord. Des glaçons même.
Peu importe. C'était régressif comme il faut.
Un peu loin de la Géorgie pour trouver des Vidalia, j'ai pris des oignons rouges.



Red onions rings
façon tempura sur une idée de Jasmine Cuisine
Rondelles épaisses d'oignons rouges
Huile de pépins de raisin pour la friture.
2/3 de tasse de farine tout usage
Pincée de sel
Poivre au moulin
Bois d'inde moulu
1/3 de tasse de bière dégazéifiée très glacée
1 blanc d'oeuf battu en neige.
Préparer la pâte en mélangeant la farine et la bière. Ajouter le blanc en neige.
Sel, poivre, épices au goût.
Préchauffer le four à 180°C.
Faire chauffer l'huile dans une poêle. Tremper les rondelles dans la pâte , plusieurs fois.
Les faire frire 2mn de chaque côté puis placer au four 5 à 10mn selon l'épaisseur de la pâte.


A manger avec les doigts.
A tremper dans ce qu'on aime.
Pompe à huile mais tellement bon.

Le sucré des oignons sous une coque crousti-fondante légèrement amère.


On choisit les rondelles les plus larges et pour utiliser les restes, il suffit de changer de cuisine.
Se faire discret car il règne chez Tarzile une activité assez intense. A croire que c'est bientôt Noël. Tarzile essaie, teste, approuve.
Ce confit d'oignons a sa faveur.
Sa recette est ici.
Voici ce que j'en ai fait... Et c'était pas mal aussi.


Confit d'oignons rouges
500g d'oignons rouges
1 noix de beurre
3 c. à soupe de sirop de canne
100ml de Muscat rivesaltes (Hors d'âge, excellent)
3c. à soupe de vinaigre de Xérès
Sel (très peu)
Poivre de Tasmanie-3 ou 4 grains
Dans une casserole, laisse fondre les oignons (pelés, coupés) dans le beurre avec le sirop de canne. Mélanger de temps en temps. Laisser confire 45mn
Puis ajouter vinaigre, Rivesaltes, sel, poivre de Tasmanie.
Je ne me lasse pas de ce poivre, musqué. Merci Brigitte.
Laisser encore mijoter à très petit feu pendant 30mn.
Refroidir. Empoter. Réfrigérer.

Magnifique. Délicieux. Je dis comme toi Tarzile. Tout est dit.
Pour les garçons, une bavette d'aloyau. Splendide, je crois.
Pour moi, avec un vieux cheddar mature. Enchaînée...


Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...