Dans l'immédiat, voyageons en famille....
De retour de Sicile, la petite soeur de mon tendre nous a rejoint dans la maison familiale et nous a fait découvrir une recette délicieuse, la Caponata. Un genre de ratatouille aigre-douce qui déroule tous ses parfums après quelques heures au frais. Un plat idéal pour les vacances, parce qu'on le prépare quand on a un peu de temps et que le soir venu, il n'y a plus qu'à craquer l'allumette pour un BBQ.
Oui, ça se passe comme cela en Sicile..Dans le Nivernais, c'est autre chose...On se demande si un soir, on pourrait dîner dehors, rien qu'une toute petite fois...Qu'importe, on s'habitue...
Une caponata dans la chaleur familiale est tout aussi séduisante.
Quand je débarque à Paris, je pose mes valises chez ma petite soeur. Et je fais la cuisine car ce n'est franchement pas sa tasse de thé, à ma soeurette. Et pourtant, quand je vois les étals des marchands dans sa rue....Ca me rend dingue... Comme c'est aussi mon meilleur public, j'ai carte blanche et je me lâche!!! Enfin, façon de parler, la tribu veille... J'ai commencé par essayer de refaire la recette sicilienne pour mettre un peu de soleil dans la grisaille parisienne.
Préparée le matin, je pouvais partir en balade à travers la capitale. Paris qui ressemble de plus en plus à un musée
et qui se prend parfois pour un jardin.
et qui se prend parfois pour un jardin.
Sur le parvis de l'hôtel de ville, on fait pousser des papyrus
et on peut boire l'eau de la ville, à volonté.
Mais pourquoi ai-je ce sentiment d'une belle au bois dormant?....Après deux ans, j'ai retrouvé ma ville complètement figée, coincée entre ses monuments rénovés. Une merveilleuse ville, lumineuse, éternelle... au ralenti...alors que de l'autre côté du channel, on sent une ville en pleine effervescence, une ville qui bouge.et on peut boire l'eau de la ville, à volonté.
Rond-Point des Champs, en sortant du Palais de la Découverte
où j'avais suivie une conférence sur le Spitsberg.
Nan! Pas Spielberg, c'est pas du cinéma. Si cela n'évoque rien, j'en reparlerai plus tard car d'un point de vue culinaire, ça a son intérêt!!!où j'avais suivie une conférence sur le Spitsberg.
Revenons à cette fleur sur une liane, probablement une passiflore
et d'après mes recherches, il pourrait s'agir d'une grenadelle (variété de fruit de la passion).
Mais j'aimerais bien qu'on me le confirme. J'attends vos avis!
Un peu plus tard dans la soirée, j'ai fait part de mes impressions mitigées sur la capitale à Soeurette tout en dégustant cette Caponata. Une discussion animée dans une ambiance sicilienne sur les projets architecturaux qui divisent les élus parisiens, et probablement leurs administrés!!!....Visiblement, Soeurette préfère mes délires culinaires!!! (Genre touche pas à ma ville...)
1+1/2 oignons blancs, 1 grosse aubergine, 4 branches de céléri, 1 tomate coeur de boeuf,
50ml de vinaigre balsamique
1 poignée de raisins Sultana, 1 poignée d'olives noires, 1 poignée de câpres
Poivre au moulin, 1 c à café de sucre, Huile d'olive
50ml de vinaigre balsamique
1 poignée de raisins Sultana, 1 poignée d'olives noires, 1 poignée de câpres
Poivre au moulin, 1 c à café de sucre, Huile d'olive
Couper l'aubergine en petits dés (sans l'éplucher), et la faire revenir dans l'huile d'olive.
Retirer du feu et réserver lorsque les morceaux sont bien dorés (15 mn environ).
Ajouter un peu d'huile et faire fondre les oignons émincés
puis ajouter le céléri épluché et coupé en petits tronçons.
Après quelques minutes, ajouter olives émincées en rondelles, les câpres, le vinaigre balsamique.
Ajouter l'aubergine et une cuillérée de sucre.
Laisser caraméliser.
Ajouter les raisins (ou des pignons de pins).
Un tour de moulin et laisser refroidir avant de placer au frais pour quelques heures.
Au moment de servir, ajouter du basilic ciselé
et
un filet d'une très bonne huile d'olive
(sinon autant s'en passer).
3 comments:
C'est un bonheur de retrouver cette manière si personnelle que tu as de raconter tes recettes. Celle-ci me tente bien. J'ai justement céleri et aubergine au frigo et ma fille qui vient déjeuner, je file en cuisine...
Voilà une belle découverte sicilienne ....bises
J'aime bien ce regard que tu poses sur "notre" capitale. Je me fais toujours cette même réflexion quand je longe l'Hôtel de ville. Ce sont les tourelles qui doivent nous faire penser au château de la Belle au Bois dormant. C'est vrai aussi que les jardins sont de moins en moins naturels et de plus en plus "exotiques". Et si c'était l'effet "verrine" ? Comme si tout devait être beau, avec une touche de sophistication. Et même la banlieue s'y met... parfois
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